Il y a des sortes de traditions non écrites parmi les Jeudistes. L’une d’entre elles est de se retrouver en juin pour une rencontre informelle en forêt, au refuge de Bournens. Cette année n’a pas fait exception à la règle. Et comme toujours, l’ambiance y est un peu comme dans la Venoge de Gilles : tranquille et pas bien décidée.

Le rendez-vous de ce 9 juin était fixé dès 14 h. Dès 14 heures ? Il y a ceux qui sont déjà venus le matin. Il y a ceux qui arrivent très tard, vers 16 heures, et ceux qui partent plus tôt. Il y a ceux qui font la marche, et ceux qui restent au refuge. Quant à la marche, vu l’état détrempé de la forêt, Rose-Marie opte pour un parcours inédit à travers champs. On a donc effectué une grande boucle d’une heure et demie dans les champs de blé, de colza et même de fèves, qui, selon notre spécialiste Jean, servent à l’alimentation du bétail. Heureusement il fait grand soleil. Au coin d’un bois, on découvre tout-à-coup un panorama imprenable sur Cossonay, La Sarraz et le Jura de la Dôle à la Dent de Vaulion, avec les Voirons et la Salève tout à gauche. De retour au refuge, on y organise un tournoi de boules improvisé mais mouvementé, puis on allume le feu. Comme on le sait, le feu attire les gens, et tout le monde se retrouve bientôt autour des braises pour les grillades. Il y avait là 25 participants, à savoir Jean-Claude Aguet et sa fille Viviane, Charlotte et René Berchier, Lilo Berset, Michel Blanc, Jacqueline Delacrétaz, Rose-Marie Duport, Annette et Jean Emery, Simone et René Groux, Eve et Ulrich Kohler, Claude et Jean-François Moser, Willy Moser, Marceline Nissile, Geneviève Osinga, Nicole et Eric Staub, Martine Strahm, Claire- Lise et Philippe Vittoz, et le soussigné. Merci à Rose-Marie, pour son dévouement et son sens de l’organisation qui a permis un déroulement parfait de cette journée bon enfant.