Les jeudistes contournent la Palette d’Isenau
Selon le Petit Larousse, la palette est une plaquette en bois que les chefs de gare d’autrefois brandissaient en l’air pour donner le départ des trains. Lorsque les natifs du pays ont nommés ainsi cette honnête montagne dominant Isenau, ils ne manquaient pas d’imagination. La ressemblance n’est pas évidente. Quoique.
Peu importe après tout, et ce n’est pas ce qui préoccupait les quinze jeudistes qui se sont retrouvés au parking du Col du Pillon ves 10 heures en ce jeudi 26 juillet 2017. Il y avait là Charlotte et René Berchier, Henri Chevalier, Jacqueline Delacrétaz, Janine et Ivan Denervaud, Annette et Jean Emery, Claude et Jean-François Moser, Nicole et Eric Staub, Philippe Vittoz, Pierre Widmer et le soussigné. Le temps est couvert, mais il fait beau.
On se lance sous bois vers la droite sur les flancs de cette Palette dans un terrain souvent détrempé par les pluies de la veille. Mais cela passe. On sort du bois au bout d’une heure, et on atteint le col de Voré vers midi, en observant « qu’un rien de plus, cré nom de sort, on était sur le versant Nord », donc dans le canton de Berne. On oblique sur la gauche pour rester sur Vaud, et rejoindre le Chalet Vieux. On s’y arrête pour dîner. Certains en profitent pour entrer et acheter du fromage de l’endroit.
On en repart vers 14 h., et on atteint bientôt le Col des Andérets, point culminant de la journée (2030 m. d’altitude). On redescend de l’autre côté, dans le pâturage de la vaste combe d’Isenau, où notre botaniste favori batifole et finit par découvrir une fleur exceptionnelle, parce que jumelle. On l’attend à Isenau où il nous rejoint bientôt, tout fier de nous montrer cette merveille.
Le retour vers le Col du Pillon est sans difficulté, en pente douce, avec un arrêt qui s’impose auprès d’une autre petite merveille, le lac Retaud. Excellente balade, d’une difficulté bien adaptée à nos organismes de seniors. Merci à son organisateur, Philippe Vittoz, de nous l’avoir proposée.