Ce qui ne devait être qu’une gentille balade en forêt s’est révélé beaucoup plus riche en évènements que prévu. Tout d’abord l’automne avait revêtu ses plus beaux atours en ce jeudi 12 octobre, au Pont, où nous nous étions donné rendez-vous.

Il fait beau. On monte sous bois dans la forêt qui domine le Lac de Joux, pour longer bientôt la ligne sommitale de ce contrefort du Jura. Et là, ô surprise, et à la faveur d’une clairière, on tombe sur une troupe de douze chamois qui broutent paisiblement en contrebas. Douze et pas effrayés pour deux sous ! Ils sont peut-être habitués au passage des touristes. En tout cas je n’en ai jamais vu autant et de si près. Clic-clac photo ! Et on repart. On pique-nique à midi sur des troncs abandonnés au bord du chemin un peu avant Le Lieu. Puis on repart, et on tombe bientôt sur la zone villa à la périphérie du Lieu. Après quoi le chemin redescend en zigzag au bord du lac, qu’on longe ensuite. Et là, vers 14 h, on tombe sur un site exceptionnel. Figurez-vous que sur la plage, quelque artiste local a dressé là une véritable pépinière de cairns, qui sont des empilements improbables de cailloux, ce qui donne des œuvres dont la plupart ont la taille humaine. Prodigieuse performance, quand on pense que l’artiste n’a jamais choisi la facilité. Au contraire ! C’est un peu comme si on avait voulu entasser des chaussures, en choississant de placer les semelles en position verticale. Cela mériterait de passer au Patrimoine de l’UNESCO ! Quoiqu’on peut se demander ce qu’il en restera une fois l’hiver arrivé. La suite de la balade est sans histoire, jusqu’au Rocheray, où on se retrouve pour se désaltérer avant de prendre le train du retour vers Le Pont.

En résumé, la balade des jeudistes de ce jeudi 12 octobre 2017 dans le Jura va rester dans les mémoires des quatorze participants qui l’ont effectuée, à savoir Willy, René et Mado Allenbach, Charlotte et René Berchier, Rose-Marie Duport, Anne Le Duy, Philippe Vittoz, Marceline Nissile, et Pierre Widmer, entouré de sa femme Marie, de sa fille Rose- Marie, et de sa petite-fille Abigail. Merci à son organisatrice, Marceline, pour nous avoir fait découvrir ce coin de pays pas comme les autres.