Le Mont Chesau, c’est un de ces sommets sans histoire qui est probablement inconnu des Offices du tourisme. Mais il gagne à être connu, car la vue y est superbe. C’est ce qu’ont découvert les neuf jeudistes qui se sont retrouvés en ce 8 octobre 2020, vers 10h20 à la modeste halte CFF de Moreillon, située juste avant Palézieux. Il y avait là Charlotte et René Berchier, Jean-Michel Cornu, Eve et Ulrich Kohler, Anne Le Duy, André Rouffy, Philippe Vittoz et le soussigné.

Il fait grand beau. On se met en marche dans la verte campagne environnante. Au bout d’une demi-heure, on arrive à la ferme isolée du Daley ; le propriétaire y vend des produits du terroir dans une sorte de petite boutique en plein air intitulée « Chez Delphine ». L’accueil est sympathique. Peu après, on entame sous bois la montée en direction du sommet. La route goudronnée devient peu à peu chemin et finit par se transformer en un sentier à peine visible dans les pâturages. Heureusement, les pluies de ces derniers jours n’ont pas rendu le terrain boueux. Il fait chaud. On enlève les pulls. On atteint le sommet (983 m) à midi pile, et on a tout loisir d’y admirer un panorama superbe allant du Moléson et même du Vanil Noir tout à gauche jusqu’au Salève à droite, en passant par les Alpes vaudoises, les Aiguilles du Tour, les Dents du Midi et les Alpes de Savoie droit devant.

On sort le pique-nique devant la Buvette de Chesau, annoncée sur Internet comme étant fermée en ce jour. Mais, ô surprise, l’arrivée d’une serveuse nous prouve le contraire. Si on l’avait su, on n’aurait pas emporté de sandwiches du tout, et on se serait restauré sur place. Après le café, on entame la descente et un retour sans histoire vers Moreillon, qu’on atteint vers 14 h 30, juste à temps pour prendre le train du retour.

Très jolie randonnée, à la mesure de nos capacités de seniors.