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Les jeudistes en raquettes

Pour notre première course en raquettes de l’année, Lucien Rentznik a choisi de nous mener, en ce 3 mars 2022, sur les flancs de Teysachaux vers le Vuipay, et par la voie directissime. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés une dizaine, un peu avant 10h. au parking de la Cuva. Il y avait là Jacqueline Delacrétaz, Eve et Ulrich Kohler, Anne Le Duy, Geneviève Osinga, Lucien Rentznik et Bernadette, Nicole et Eric Staub, et le soussigné. Humm ! Vous avez bien vu. 6 à 4 : la majorité est féminine. Cela aurait quelque peu tendance à titiller notre irréductible côté séducteur-protecteur, même s’il est passablement engourdi par le poids des ans. Mais ces dames en ont vu d’autres, bien sûr !

Comme la route n’est pas ouverte plus loin, on chausse les raquettes, et on continue à pied. Le ciel est immaculé, pas de vent, et la température est printanière. Que souhaiter de plus ?

Après un court passage en forêt (1226 m), on se lance droit haut, en plein soleil. Il y a bien 30 cm d’une neige de printemps. Mais la trace est bien faite, la pente est raide, et le soleil tape dur. On s’arrête bientôt pour enlever les pulls. Après les chalets de Vuipay d’En Bas, la colonne s’effiloche. Surprise : une espèce de motoneige à roues inclinables nous dépasse ! Jamais vu une chose pareille ! Bref, on finit par atteindre la Buvette de Vuipay d’En Haut (1472 m.) vers 11:30. A notre grande surprise, elle est ouverte. Deux d’entre nous s’y arrêtent, pendant que les autres continuent la grimpée, et effectuent une sorte de grande boucle sur les flancs de Teysachaux jusqu’à Belle Chaux et retour.

Vers midi et demi, tout le monde est de retour à Vuipay. La neige fond sur les toits. On s’assied à la Buvette, dont les plats sont renommés. Certains commandent une fondue, d’autres une soupe ou des macaronis à la crème, qui s’avèrent copieux et succulents. La bonne humeur est générale. Autre surprise, l’auberge a du succès. Toutes les tables sont occupées.

On quitte à regret cet endroit familier vers 14h. en redescendant la pente par le même chemin qu’à l’aller : trajet sans histoire vers les voitures. Un dernier arrêt pour un café au Tsalé, et c’est le retour vers la plaine.

En résumé, cette première course 2022 a parfaitement convenu à nos capacités modestes de seniors qui s’efforcent d’y croire malgré tout. Elle a parfaitement réussi. Merci à Lucien et à Bernadette, pour nous l’avoir proposée.