Un peu comme dans la Venoge de Gilles, le chemin que les jeudistes ont suivi ce 6 juin est "fait de puissants détours loin des pintes, loin des villages". Vous vous rendez compte? Nous avons serpenté sous bois sans nous arrêter pendant deux heures, dans un rectangle de forêt de 2 kilomètres de long sur un de large, avant d'arriver au refuge. Et nous ne sommes jamais passé deux fois au même endroit. Tant pis, tant mieux! Mais il y en a même un, ou plutôt une qui a réussi à s'y perdre. On ne dira pas son nom. Il faut dire à sa décharge que ce petit bois est parcouru de tant de petits sentiers tous semblables qui s'entrecroisent que c'est presque drôle qu'il n'y ait pas eu plus de monde perdu.

En effet, nous étions vingt-et-un, ce qui est un record de participation, à savoir : Colette et Jean-Claude Aguet, Michel Blanc, Jacques Borgeaud, Maurice Cosandey, Jacqueline Delacrétaz, Rose-Marie Duport, Simone et René Groux, Suzanne Haefliger, Danièle Moser, Marceline Nissile, Rose-Marie et Philippe Rossier, Nicole et Eric Staub, Martine et Nadia Strahm, Philippe Vittoz, Marie et Pierre Widmer.

Après cette agréable balade, tout le monde s'est retrouvé au joli refuge de Champibûche, bien caché au milieu de la forêt, et dont nous n'occuperons que les extérieurs, tant la soirée est belle et la température douce. Après une séance de réhydratation, pendant laquelle certains tapent le carton, les plus sportifs, soit 6 doublettes, se lancent dans des parties de pétanque particulièrement joyeuses en raison d'un terrain très accidenté et en légère pente. L'heure est alors venue de goûter aux savoureuses grillades, avant de terminer la soirée en chansons. Merci à René Groux d'avoir eu l'idée de cette formule "pour tous" qui a enchanté les nombreux participants.