La double course des jeudistes à Vuipey puis Rosaly
On peut sans hésiter qualifier de double la sortie des jeudistes du 29 août. Double parce que la course elle-même n'a été que la moitié du programme. L'accueil à Rosaly en fin de course par Doris a fait le reste. Qu'on en juge!
Commençons par le commencement, au moment où les marcheurs se retrouvent vers 9h30 au parking de Rosaly. Il y avait là Jacqueline Delacrétaz, Annette Emery, Danièle et Willy Moser, Philippe Vittoz, Pierre Widmer et le soussigné. Après avoir franchi le monumental pont sur la Veveyse, le petit groupe grimpe sous bois en direction des Pueys, vaste chalet d'alpage en tavillons reconverti en auberge, et pouvant héberger 80 personnes. Un groupe de pensionnaires de l'EMS de Châtel essaie d'y jouer à la pétanque. Nous poursuivons, et un peu plus haut, après le chalet de La Pudze, on se lance dans l'interminable rampe herbeuse qui mène à la buvette Incrota. C'est raide et le soleil tape fort. Il fait soif. On atteint Incrota vers 11 heures et demie, juste à temps pour assister à une sorte d'étrange ballet aérien, eh oui.
Un hélicoptère étiqueté "Gendarmerie", surgi de nulle part, fonce droit sur nous, bruyamment, comme s'il voulait nous tirer dessus. Mais il oblique au dernier moment et hésite quelque peu avant de se poser tranquillement dans un pâturage dégagé situé un peu en contrebas. L'équipage venait-il dîner au chalet? Nous ne le saurons jamais, car nous poursuivons dans la forêt. Nous pique-niquons vers midi dans un éboulis sous Teysachaux. Sans nous attarder toutefois, car un stupide nuage imprévu a tout-à-coup investi la région. C'est dommage, car la vue, normalement, embrasse un vaste panorama, du Léman au Jura.
Nous passons près du chalet de La Chaux, qui est le point culminant de la course (1542 m.) et dont les alentours sont transformés en un véritable cloaque par les vaches qui paissent dans les pa- rages. Pouah! On passe comme on peut. Heureusement cela ne dure pas. Le soleil revenu, on atteint bientôt l'accueillante buvette du Vuipey pour y prendre un café bienvenu. Le retour à Rosaly par la descente directissime sur la Cuva, puis par la route goudronnée, est sans histoire.
On rejoint alors vers 15 h les Rambertistes non-marcheurs qui nous attendaient au chalet: Colette et Jean-Claude Aguet, Lilo Berset, Michel Blanc, Jacky Borgeaud, Rose-Marie Duport, Simone et René Groux, Marceline Nissile et Marie Widmer. N'oublions pas les chefs Doris et René Hubmann, qui préparent fébrilement le festin qui suivra. Et de festin il y aura. Après un apéritif de sorte, accompagné de canapés somptueux, on passe à table: soupe aux légumes, puis une goulache qui, après 4 heures de cuisson, était tendre à souhait. Pour le dessert, tartelettes à la crème, avec un cake à se relever la nuit et une crème aux framboises qui à elle seule aurait mérité le déplacement. Merci Doris! C'était royal!