En ce 12 septembre, il fait beau et chaud, un vrai temps de Comptoir. C’est l’idéal pour se lancer dans la longue balade prévue au programme des jeudistes autour du Signal de Chexbres ce jour-là. C’est sans doute ce que se sont dits les marcheurs suivants qui se sont donc retrouvés vers 14 :15 à la gare de Puidoux : Janine et Ivan Denervaud, Rose-Marie Duport, Suzanne Haefliger, Danièle et Willy Moser, et le soussigné, qui fonctionnait aussi en chef de course.

On commence par contourner la sous-station électrique dont une partie est reliée au courant monophasé des CFF et l’autre au courant triphasé de Romande Energie. On franchit un repli de terrain qui mène à gauche au Signal de Chexbres. Puis on s’arrête un instant devant l’énorme cassure d’où est parti l’éboulement préhistorique qui a causé l’épaulement d’Epesses.

On passe ensuite sous l’autoroute et la voie ferrée, avant de remonter vers le hameau de La Croix. De là on prend la route panoramique qui plonge sur la Tour de Marsens et la Corniche. Plonger est le mot qui convient, car le trajet est vertigineux. On est comme suspendu dans le vide au-dessus du lac. C’est impressionnant. Quoi qu’il en soit, on sent que la vendange est proche : le raisin se dore au soleil.

Arrivés sur la Corniche, on la suit jusqu’au village de Chexbres, qu’on atteint vers 16 :45. On en profite pour se désaltérer au bistrot voisin, avant de reprendre le petit train des vignes qui nous ramènera en quatre minutes à la gare de Puidoux. Pour résumer, ce fut une jolie balade avec une dénivellation pas trop prononcée, à travers un paysage dont on ne se lasse pas.  On a beau dire, on a beau faire : c’est une rude beau pays, ce Lavaux !