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Semaine des Jeudistes à Grimentz, du 29 juin au 4 juillet 2015

Pour la 2e année consécutive les jeudistes se sont retrouvés à Grimentz à l’Hôtel de Moiry pour passer ensemble une semaine de randonnée. Ensemble? oui... pour ce qui concerne le petit-déjeuner et la soirée dès l’incontournable apéritif qui, cette année, a toujours pu avoir lieu sur la terrasse du restaurant.

Quel plaisir ! Le temps ensoleillé nous a tenu compagnie toute la semaine et pendant qu’il faisait déjà des températures caniculaires en plaine, nous profitions en altitude d’une ambiance estivale agréable à souhait.

L’accueil de la famille Salamin est sympathique, mais le clou du séjour... c’est comme l’année dernière... les excellents repas; une cuisine de qualité tant du point de vue gustatif que visuel. Un tout grand bravo au chef de cuisine!

Quant aux activités déployées par chaque groupe, Jacqueline Delacrétaz en a fait le rapport qui suit. De notre côté, Willy ayant subi peu avant une opération du genou, nous nous sommes souvent trouvés avec les non-marcheurs à la station supérieure des télécabines, une assiette, non pas du skieur, mais du non-randonneur devant nous, avec un panorama exceptionnel sous les yeux.

Danièle

Découverte du Val d'Anniviers comme si vous y étiez !

Lundi matin les Rambertistes se retrouvent dans une ambiance conviviale pour l’apéro à l’Hôtel de Moiry à Grimentz, comme l’année dernière; mais ciel bleu et grand beau et chaud pour toute la semaine, on a de la chance. Après avoir pris une bonne assiette on peut aller faire quelques pas à travers le village si joliment fleuri et même jusqu’au parc aux cupules. Qui a envie de grimper sur le mur d’escalade? Pour certains ce sont de beaux souvenirs. Tranquillement on prend le chemin dans la forêt sous Sorebois en direction de Mottec. Il fait très chaud, ouf ! Un banc nous invite à la contemplation du panorama sur Grimentz et les montagnes. Les plus courageux continuent. Puis on redescend pour déguster une bonne bière rafraîchissante.

Willy ayant subi une opération au genou, c’est Philippe Vittoz qui a pris le relais, il a regardé les possibilités de courses pour la semaine et il nous présente différents projets.

Demain mardi, nous irons à Orzival. Départ depuis l’hôtel (1550 m) en direction de Vercorin. A la sortie du village une barrière sur le chemin qui monte à gauche, non ce n’est pas le bon chemin; on continue et le voilà: il monte droit en haut dans la forêt. Il fait très chaud, étouffant, 38°C. Lorsqu’on s’arrête pour boire une gorgée Willy sort une banane de son sac et par mégarde s’assied dessus, zut ça colle mais c’est pas grave... De temps en temps une trouée nous permet de voir les belles montagnes enneigées de l’autre côté de la vallée, au-dessus de Moiry. La vue s’élargit, on arrive à l’alpage d’Orzival à 2600m, sous le Roc d’Orzival. On boit un p’tit coup et Pierre nous offre de bonnes cerises qu’il a cueillies dans son jardin. Tous assis, heureux sur le bord de la fontaine. Plouf ! René assis derrière en contrepoids sur la fontaine se lève et les 5 devant tombent les jambes en l’air dans la fontaine. Ils réussissent à s’en sortir, mais Pierre tombe dans l’eau avec ses cerises à la main. Heureusement il fait chaud: les shorts sécheront rapidement. Et on continue de monter à travers un pâturage humide et raide. Les vaches curieuses nous attendent là-haut à la croisée. Puis on tourne à gauche sur un joli sentier à plat parmi les rhododendrons. L’ombre des mélèzes nous invite à nous installer pour le pic-nic. Charlotte s’assied sur une grosse pierre, les jambes dans les rhodos; elle enlève ses chaussures, les chaussettes et sa gymnastique terminée elle peut manger son sandwich. Mais, mais, Charlotte nous montre ses fesses! son short s’est déchiré du haut en bas. Pas de panique Charlotte enlève son short et recoud à petits points cette belle ouverture: une oeuvre d’art ! Elle avait senti ça : elle avait dans son sac à dos... un nécessaire de couture.

On continue sur ce sentier bordé de fleurs et les papillons multicolores nous accompagnent. On traverse de petits ruisseaux et des ponts de planches pour arriver bientôt au chemin qui descend sur Grimentz. A une croisée René et Pierre nous quittent pour aller boire une bière à Bendolla. Un raccourci à gauche, c’est un joli chemin de croix garni de bacs fleuris qui nous amène sur les hauts de Grimentz. A un grand carrefour on traverse le Torrent du Marais qui dévale la pente jusqu’au village; on prend à gauche la route bitumée brûlante en direction de Vercorin. Elle n’en finit jamais et on "cuit" sous cette forte chaleur. Enfin quelques raccourcis qui nous permettent de dévaler jusqu’à la route de Grimentz. (Il faisait si bon tout là-haut).

On oublie et on repart avec les nouveaux projets :

Mercredi direction St-Luc: visite de l’Observatoire. Départ avec le bus jusqu’à St-Luc, puis avec le funiculaire on gagne rapidement Tignousa à 2200 m quelques pas jusqu’à l’observatoire où David jeune homme passionné d’astronomie nous attend. St-Luc est un endroit idéal sans pollution tant atmosphérique que pour la luminosité. Il nous explique les mystères de la galaxie, les planètes et le soleil qui nous éclaire et nous chauffe tant. D’abord il nous le montre sur grand écran blanc avec ses taches, puis rouge avec un filtre. Ensuite nous montons sur la terrasse où un télescope nous permet de voir le soleil sans nous éblouir et ses petits points noirs. Quand on a tout compris on peut suivre le sentier des planètes jusqu’au Weisshorn...

Ainsi, bien éclairés on prend le chemin vers Chandolin. Un joli refuge nous accueille pour le pic-nic. Ensuite, qui veut monter au Tsapé? On se partage, ceux qui montent à droite, et ceux qui continuent tout droit parmi les fleurs, les mélèzes et les arolles. C’est cool, mais la descente lelong de la rivière face à Chandolin est un peu scabreuse. Puis à travers le pâturage on atteint le chemin qui nous conduit au village. Le télésiège du Tsapé fonctionne dès 15 h 30 ; on montera plus tard pour descendre à pied. On y va c’est l’heure ; là-haut les pistes de ski ont ravagé le paysage ; sous la neige c’est magnifique et les pistes sont belles, mais en été c’est un peu lunaire. La descente est longue à travers les champs de fleurs multicolores. Il fait une chaleur de plomb. Au loin les montagnes enneigées forment un magnifique tableau. Et on attend le bus qui nous ramène à Vissoie puis à Grimentz. Santé c’est l’heure des rafraîchissements.

Pour jeudi, nous marcherons sur la Crête au-dessus du lac de Moiry, face au glacier de Moiry. Le bus nous transporte jusqu’à la buvette du lac à 2200 m. On se met en marche tranquillement parmi une multitude de fleurs multicolores, c’est magnifique, on va monter jusqu’à 2600m sur un petit sentier étroit ; on traverse quelques petites trouées-précipices sur le lac, attention au vertige, puis on grimpe sur des rochers pour arriver sur un petit mont d’où on est ébloui par le magnifique panorama sur le glacier et les montagnes toute blanches Il fait très chaud, on s’arrête pour se désaltérer et se reposer. Les champs sont couverts de fleurs, des pensées, des gentianes, des potentilles, des rhodos, des anémones, des campanules, des bleuets, et toutes celles que je ne connais pas. On redescend un peu vers le bout du lac et on aperçoit un vieux chalet sympa pour notre pic-nic. Après avoir repris des forces on remonte direction cabane de Moiry... !? non seulement jusqu’au chemin qui descend au lac. Et là on attend le bus qui nous ramènera à Grimentz. Deux dames courageuses, Marceline et Martine, descendent à pieds les lacets jusqu’à Grimentz. On les retrouve pour boire une bonne bière bien fraîche tous ensemble.

Vendredi on monte en téléphérique jusqu’à Sorebois après que le bus nous ait déposé à Zinal. Là-haut on prend le chemin à droite qui longe sous la crête, puis on marche sur une moraine afin d’éviter des rochers au milieu des pâturages, puis on reprend le chemin qui contourne la Corne de Sorebois et on arrive devant un immense et superbe champ de rhododendrons; on dévale la pente raide sur un étroit sentier jusqu’à une cabane où nous nous sustentons. Après un repos bien mérité on continue la descente, mais dans la forêt, attention ça glisse sur les aiguilles de mélèze, il faut se cramponner. Pendant qu’on se repose sur l’herbe devant un clédart, 2 cyclistes le traversent en portant leur vélo sur la tête. La descente continue jusqu’au chemin de Mottec que nous avons pris le premier jour, ainsi la boucle est bouclée: on a fait le tour de ce magnifique Val d’Anniviers. Et bien sûr on se retrouve autour d’une table à l’Alpina pour une boisson rafraîchissante.

Un grand merci à Philippe pour ces belles courses, il nous a fait découvrir des endroits magnifiques. Que du bonheur...

Et un remerciement particulier à Willy pour les démarches de réservation.

Jacqueline