Il neigeait, il neigeait. Il neigeait toujours. Il neigeait encore. Avec ou sans vent, il neigeait. La nuit comme le jour, il neigeait. Avec ténacité, constance et détermination, comme s’il n’y avait aucune raison que cela s’arrête. C’était la bourrasque, le blizzard, la tempête, le tourbillon incessant des flocons fous, en quasi permanence du 1 au 5 mars 2016.

Dans ce décor de poudrerie, où la neige au vent se marie, comme le dit si bien Gilles Vigneault, six valeureux Rambertistes sont montés « quand même » au chalet de Saanenwald, pendant la traditionnelle semaine rambertiste de mars 2016. Et ils sont sortis « quand même » chaque jour, quitte à descendre sur Sankt Stefan à l’aveugle, et sur Schönried au feeling. Le délire ! Mais quelle joie de se retrouver au chalet en fin de journée !

A part le soussigné, il n’y avait guère là que des membres de la famille Gerbex, avec les deux soeurs Anne et Francine, accompagnées de leurs maris Tam et Jean-Pascal, et de Zoé bien sûr. Mais pourquoi donc les nombreux autres inscrits se sont-ils désistés au dernier moment ? Pourquoi ? C’est si beau, l’hiver au chalet.