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Au Mont de l'Arpille

La course vécue par Baltic, le chien de Chantal

Ce samedi 23 janvier, j’ai participé à ma première sortie "ski de randonnée" du club Rambert, invité par Jean-Bernard, le chef de course. Avec lui j’ai vite fait connaissance de Geneviève, Iris et Pierre.

Au début cela semble facile, je me trouvais en forme, on avançait sur une piste bien marquée, il faisait beau, c’était top! J’adore être devant alors souvent je dépassais,... ça m’arrivait même de marcher sur les skis mais personne ne rouspétait... vraiment sympa l’équipe!

J’oublie de mentionner où l’on se trouvait entre Ravoire et le Mont de l’Arpille avec quand-même près de 900 m de dénivelé! Après une légère montée, on arrive sur une sorte de plateau avec quelques chalets. Mes co-sportifs s’arrêtèrent pour se désaltérer mais moi je n’avais pas soif et puis il faut dire que j’ai rencontré une lointaine parente, on a bien ri et même un peu batifolé.

La dernière montée nous attendait dans un décor féérique tout enneigé de partout, le rêve, et toujours un chemin bien marqué avec un joli tracé. C’est là que j’ai ressenti les premiers signes de fatigue mais en me retournant je n’ai pas remarqué qu’il en était de même pour mes compagnons qui suivait d’un pas bien rythmé par Jean-Bernard.

Après 2h30 de montée c’est le sommet, fatigue oubliée et photo de famille sous le soleil.

Je me réjouissais tellement de la descente que je me suis embarqué derrière trois skieurs mais les appels de mes amis m’ont fendu le cœur et je suis remonté ! Entre nous je suppute qu’ils voulaient assister à ma descente et voir comment j’allais me débrouiller dans cette neige profonde poudreuse mais déjà recouverte de quantité de traces.

Et bien ça c’est très bien passé et pour eux aussi. Arrivé vers les chalets du plateau, pause pique-nique. Pierre nous déblaie avec énergie et sa pelle un banc pour qu’on s’y installe confortablement. Mais j’ai bien vite compris que ce n’était pas pour moi mais pour les dames tout comme les sandwiches posés négligemment sur les sacs n’étaient non plus pas pour moi.

Après avoir rejoint les voitures, cherché le petit bistrot sympa, je ne pourrai pas vous raconter ce qui s’est dit autour d’un verre de Joannisberg car, fourbu, je me suis endormi.

Quand-même, j’espère me faire réinviter avec ma marraine Chantal car j’ai adoré le ski de rando même si je me suis un tout petit peu blessé à la patte (pas grave) et que parfois je n’y voyais pas grand-chose en traversant çà et là une nappe de brouillard. Ne rien voir dans le brouillard c’est un com- ble pour un futur chien guide d’aveugle !