Les jeudistes aux sources de l’Asse
L’Asse est une petite rivière qui prend sa source au pied de la Dôle, et se jette dans le Léman à Nyon. C’est à découvrir ses sources que Jean Emery nous a conduits en ce jeudi 28 septembre 2017. Mais, à part Annette et lui, nous n’étions que quatre à nous retrouver à Gingins vers 10 h.
Il y avait là Jacqueline Delacrétaz, Jean-Michel Cornu, Philippe Vittoz et le soussigné. Il fait beau et nous grimpons sous bois dans les premiers contreforts du Jura. Au bout d’une heure, nous atteignons une ancienne maison de maître rénovée, où la propriétaire, une amie des Emery, nous offre l’apéritif. Merci à elle. Nous poursuivons sous bois dans de petits sentiers pas toujours marqués sur la carte. Il faut connaître le coin. On atteint bientôt l’une des sources de l’Asse, car il y en a plusieurs dans cette forêt, mais elle est presque à sec. Vers midi et demi, nous nous arrêtons pour pique-niquer près du petit lac des Tuffières. Un peu plus loin, nous atteignons bientôt un énorme bloc erratique, gros comme une maison, le plus volumineux que j’aie jamais vu. Impressionnant !
Vers 14 heures, on atteint le site de Bonmont, avec son château et son abbaye, sans parler de l’énorme séquoia, et du golf qui l’entoure sur un bon kilomètre carré. Jean nous montre la maison où il est né, les arbres qu’a plantés son père, la pente où il a appris à skier, le chemin qui n’était pas goudronné, et bien d’autres souvenirs d’enfance. On boit une bière au restaurant du château, servis par du personnel en grande livrée. On admire la vue sur un Mont-Blanc seigneurial. Et on reprend le chemin du retour. On fait un crochet par Chéserex, l’occasion pour Jean de nous montrer l’école où il a fait ses classes. Et on se retrouve bientôt près des voitures à Gingins. Jolie balade, qui a été comme un pèlerinage pour Jean. C’est un peu comme dans la chanson : « Qu’ils sont doux, aux cœurs lassés, les souvenirs du temps passé ! »