En ce jeudi 17 septembre 2020, les sept jeudistes suivants se sont retrouvés vers 10 heures au parking du téléphérique d’Anzère : Jacqueline Delacrétaz, Rose-Marie Duport, Anne Le Duy, Nicole et Eric Staub, Philippe Vittoz et le soussigné. Il fait grand beau. Pas un nuage à l’horizon. On prend la télécabine du Pas de Maimbré, avec le masque bien sûr.

Descendus à la station intermédiaire, nous partons à flanc coteau dans les pâturages des environs, parmi les colchiques en fleurs, qui indiquent la fin de l’été, selon la chanson.

On atteint à 11 h le point culminant de la course, à 2069 m d’altitude, d’où on jouit d’un panorama grandiose sur les 4000 des Alpes valaisannes, depuis les Mischabel à gauche jusqu’au Mont-Blanc tout à droite, en passant par le Weisshorn (4505 m}, le Zinalrothorn (4221 m), la Dent Blanche (4367m, qui cache le Cervin) et le Grand Combin (4314 m}. On continue vers l’Est en traversant ce qui constituera les plus beaux champs de ski de cet hiver. C’est actuellement un vaste chantier, où les trax creusent des tranchées un peu partout.

On atteint vers midi et demi Les Rousses (1766 m), qui est le point extrême de notre randonnée du jour. Le restaurant a beau être fermé, l’affiche indique quand même que cet endroit est « Le Paradis » et que le « Pic-nic est interdit ». On pique-nique donc un peu plus loin parmi les fourmilières géantes.

Vers 13 :30, on prend le chemin du retour en suivant le bisse de Sion, qui est complètement à sec. C’est intéressant un bisse sec : on peut apprécier le dallage qui en recouvre souvent le fond. Mais au bout d’une heure, il est devenu couvert et on longe un long sentier à plat. Arrivés au hameau des Grillettes, on se lance dans un raidillon abrupt et casse-pattes à travers la forêt, pour rejoindre le bisse en contrebas. Et, ô miracle, ce bisse nous mènera tout droit vers la place de parc du téléphérique d’Anzère, atteint un peu avant 16 h.

Excellente randonnée, menée de main de maître par Philippe Vittoz, qui connaît la région comme sa poche.