Les jeudistes aux Aiguilles de Baulmes
En ce 22 juillet 2021, c’est une petite cohorte de 12 Jeudistes qui se sont retrouvés à la Gare de Ste-Croix vers 10h30. Une belle affluence ! Il y avait là René Allenbach et sa sœur Mado, Jacqueline Delacrétaz, les deux belles-sœurs Anne et Annelise Le Duy, Geneviève Osinga et son amie Cathy Berthoud, Nicole et Eric Staub, Martine et Daniel Strahm, et le soussigné. Tout ce petit monde se déplace en voiture jusqu’au hameau de Gittaz-Dessous. On parque au point 1239, là où démarre le trajet à pied.
Le temps est beau avec heureusement quelques petits nuages qui nous ont protégés toute la journée d’un soleil qui aurait pu être de plomb. Un joli chemin chemine en sous-bois et commence par s’élever doucement à flanc coteau, en grignotant la montagne. Mais tout à coup, on trouve un panneau du Tourisme Pédestre qui nous envoie droit haut, par un méchant sentier très raide où il faut s’accrocher aux herbes et buissons du bord pour passer. Cela va mieux plus loin, mais la pente reste raide, et on atteint la crête sommitale vers midi mais en sueur. Ouf !
On fait un petit arrêt bien mérité en ce point dénommé Cave Noire sur la carte. Bizarre ! On ne s’attend pas à trouver une cave sur une crête sommitale ! Et pourtant ! A quelques mètres en contrebas du sommet, le chemin passe tout à coup au bord d’une sorte de trou dans le sol de la forêt. Eh oui, un trou d’à peine 1 m2, mais tout noir et sans fond visible. De plus, il en sort un puissant et incroyable courant d’air glacial. Brrr ! Peu attirant ! On ne s’y attarde pas. On poursuit le long de la ligne de crête. Le sommet des Aiguilles de Baulmes (1558 m) est atteint vers 13h00. On y pique-nique. La vue est hélas très limitée, à cause d’une légère brume qui nous cache l’arrière-pays au-delà du lac de Neuchâtel.
La redescente sous-bois est sans histoire le long d’un sentier encore plus pentu que celui pris à la montée, et ce n’est pas peu dire ! Mais bon. C’est à la descente. Et là, 50 mètres avant le parking, une bonne surprise nous attendait : on découvre le long du chemin, tout un pré de lys martagon en fleurs ! Eh oui. Je n’invente rien. Des lys martagon ! Dire que j’ai dû attendre huitante ans passés pour voir mes premiers lys martagon dans la nature ! Rien que cela valait le déplacement ! En fin de course, on s’assoit un instant à l’Auberge de Gittaz-Dessous pour une bière panachée bienvenue !
Excellente journée, organisée de main de maître par René Allenbach, qui donne l’impression de connaître tous les sapins de la région.