Les jeudistes du Mont à Montheron
Les jeudistes sont comme la Venoge. Ils font de « puissants détours » pour point A à un point B. Le rendez-vous de 10h30 en ce 28 avril au parc du Châtaigner, au Mont, laissait sous-entendre qu’on marcherait ensuite vers le nord. Pas du tout !
On part en direction du sud jusqu’au Petit Mont. Et là on oblique vers l’ouest pour traverser la forêt de Manloud. La déclivité est importante. Cela monte. Après quelques hésitations sur le chemin à suivre, on atteint la Picholette, puis on redescend jusqu’au bord du Flon.
Mais là, notre attention est attirée par un étrange petit moulin à eau artisanal produisant du courant grâce à une dynamo de vélo. Le propriétaire de la propriété, M. Semoroz, qui nous observait, nous explique que ce générateur alimente en courant l’éclairage des passages à niveaux de sa maquette. Maquette ? Quelle maquette ? C’est, dit-il, un circuit ferroviaire en modèle réduit qui remplit toute la chambre des enfants, maintenant qu’ils sont partis. Et de nous inviter à entrer dans sa maison, ce que nous faisons séance tenante, pour admirer un circuit complexe de 145 mètres de rails, permettant à 38 motrices de tirer leurs trains miniatures à travers un parcours complexe, distribué sur 6 niveaux différents, et occupant effectivement presque toute une chambre. Spectacle fabuleux et très ingénieux, qui est l’aboutissement de 48 ans de travail ! A part cela, il possède une collection de timbres contenant 162'953 timbres différents.
Mais c’est midi, et nous en sortons pour poursuivre notre route, cette fois vers le nord. On pénètre dans la forêt en suivant le Sentier du Flon, et nous pique-niquons sur la première table rencontrée, qui se trouve au grand soleil dans la forêt. Il y avait là Henri Chevalier, Rose-Marie Duport, Suzanne Haefliger, Eve et Ulrich Kohler, Danièle et Willy Moser, Marceline Nissile, Nicole et Eric Staub, Philippe Vittoz, Pierre Widmer et le soussigné.
On poursuit dans la forêt par la Fontaine des Meules et le Chalet des Enfants. Le cheminement, bien balisé et presque plat, est facile, donc propice aux bavardages. Mais c’est aussi ce genre d’échanges qui fait le charme des rencontres rambertistes. Et on atteint sans problème l’abbaye de Montheron un peu après 14 heures 30. Hélas, le restaurateur vient de fermer boutique. Mais vu l’arrivée inespérée de notre petite escouade assoiffée, il accepte de nous servir, à titre exceptionnel, une bière limonade bienvenue. Qu’il en soit ici remercié !
Excellente randonnée, menée de main de maître par Danièle et Willy Moser.