C’est incroyable, ces falaises qui se dressent derrière le Chasseron de part et d’autre vallon des Dénériaz ! De vraies murailles ! On est loin de soupçonner leur existence quand on grimpe au Chasseron comme on le fait d’habitude depuis le sud. C’est la première surprise que les Jeudistes découvrent en ce 8 septembre 2016, en arrivant au parking du vallon. Il y a là Jacqueline Delacrétaz, Annette et Jean Emery, Eve et Ulrich Kohler, Anne et Tam LeDuy, Claude et Jean-François Moser, Kurt Rösler, Madeleine Schläfli-Allenbach, Philippe Vittoz, René Allenbach et le soussigné.

Il fait grand beau ce matin-là. On quitte donc les voitures à Dénériaz-Dessous, au delà du col des Etroits. Puis on suit le bon chemin qui serpente dans la montagne jusqu’au chalet dit des Roches éboulées. Endroit qui mérite bien son nom, à cause des énormes blocs de pierre qui ont dû un jour dégringoler en bas du pâturage pentu qui domine ce chalet. Spectacle gratuit, mais qui vaut le déplacement ! On grimpe ensuite un bon reck qui mène droit vers la crête dénudée du Jura, et on la suit jusqu’au sommet du Chasseron, qu’on atteint vers 13 h. On y pique-nique en plein soleil et on a tout loisir de contempler la vue, en se basant sur un superbe panorama affiché là sous verre. En principe on devrait voir toutes les Alpes, depuis le Säntis au-dessus de St-Gall à gauche, jusqu’au Mont-Blanc à droite, en passant par le Glarnisch sur Glaris, l’Eiger, le Münch et la Jungfrau, puis le Mont Rose, le Weisshorn et le Cervin. Mais aujourd’hui une légère brume cache ces sommets lointains. C’est tout juste si on distingue le Moléson et le Mont Pèlerin. Tant pis ! Le Bleu Léman est toujours là ! Et un brave cumulus a la bonne idée de nous venir protéger du soleil pendant le pique-nique.

On reprend vers 14 h le chemin du retour en suivant la crête et son fouillis d’antennes . On s’arrête au passage devant un étrange bloc erratique tout plat, où quelqu’un a gravé un jour les symboles des principales religions. Aux Avates, on descend sous bois vers le Solier, puis vers l’auberge de la Maya, qu’on atteint à 15 h 30. Que la bière y était bonne ! Et c’est le retour sans problème vers le parking des Dénériaz, où a lieu la dislocation à 16 h 30.

Excellente balade, avec son lot de surprises, menée de main de maître par René Allenbach.