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Les Jeudistes à Jolimont le 8 avril

Nous étions 15 Rambertistes à cette première sortie du printemps 2021. Est-ce que quinze ne serait pas un record de participation ? Il y avait là Fleuriane et Olivier Coste, Jacqueline Delacrétaz, Jeanine et Ivan Denervaud, Eve et Ulrich Kohler et leurs deux petits-fils, Rosemarie et Cédric Prêtre, Nicole et Eric Staub, l’organisateur Philippe Vittoz et le soussigné. Mais bon. Le rendez-vous avait été fixé à 10h11 à la gare de Gampelen, dans le Seeland, avec donc l’idée que les participants viendraient en train. Rien à faire ! Seuls les Coste et moi sont venus en train. Et tant pis pour la planète !

Il fait grand beau, pas un nuage à l’horizon. On se lance tout d’abord sous bois sur le flanc sud de la colline de Jolimont. Vers 11 heures, on traverse le village de Tschugg, qui semble n’être qu’une dépendance de la célèbre Clinique Bethesda tant ses 18 bâtiments occupent de place en s’égrenant le long de la route qui traverse le village. Mais on continue à flanc coteau et on distingue bientôt devant nous au loin la rive sud du lac de Bienne. A l’horizon sud, se déroule le panorama somptueux et ininterrompu des Alpes enneigées, avec bien sûr l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau, mais plus à gauche le Dammastock, et vers la droite les Alpes bernoises et vaudoises jusqu’aux Dents du Midi et au Mont-Blanc, à 150 km d’ici.

Vers midi on atteint le pittoresque château d’Erlach, qui domine la localité et le lac, et qui a l’air fraichement rénové. Et juste après, ô surprise, à la faveur d’un crochet imprévu du chemin en cet endroit, d’un coup on se trouve sur le versant nord, au-dessus de la moitié jurassienne du lac de Bienne, avec le Chasseral au loin. Et comme l’endroit est équipé de belles et solides tables de bois, qui sont comme une invitation à s’y arrêter, nous nous y asseyons pour admirer la vue, et … casser la croûte.

Nous reprenons la route vers 13h, et nous grimpons au sommet de la colline par un méchant petit raidillon qui donne du fil à retordre à plus d’un. Une fois au sommet de Jolimont, on se lance dans une longue ballade presque à plat, et toujours en forêt sur la face Nord de la colline. C’est l’occasion de rappeler « qu’il fait bon marcher dans la paix des bois », même si on ne chante pas « des chants d’autrefois » . Par contre les pinsons et autres mésanges s’y mettent, et Jeanine se taille un petit succès d’estime en diffusant les cris d’oiseaux enregistrés sur son iPhone, auxquels répondent les vrais. Nous atteignons le parking de Gampelen, vers 15 h.

Excellente balade, menée de main de maître par Philippe Vittoz, qui semble connaître le terrain comme sa poche. Merci Philippe !