Les jeudistes au Pas de Cheville
En ce 2 septembre 2021, les huit Jeudistes suivants se sont retrouvés à Solalex un peu après 9:30 pour la course du jour : Jean-Michel Cornu, Jacqueline Delacrétaz, Jocelyne Gay, Lucien Rentznik et Bernadette Chiovenda, Nicole et Eric Staub, et le soussigné. Il fait grand beau. Le moral est comme la météo, au beau fixe.
On se lance sans tarder le long du chemin montant tout droit à Anzeindaz. Le chemin traverse la forêt, puis, au-dessus de la limite des arbres, il devient un sentier, pas toujours visible quand il franchit un de ces petits vallons caillouteux qu’ont creusé les torrents avoisinants. La pente est raide : la colonne s’étire peu à peu, de sorte que les premiers atteignent Anzeindaz vers 11h. Les deux derniers y font une halte pour souffler, pendant que les autres continuent vers le Pas de Cheville sans vraiment s’arrêter. Finalement le groupe de tête atteint le col vers midi, juste pour le pique-nique, Le vue sur les Alpes valaisannes est superbe : du Weisshorn à la Dent Blanche, via le Zinalrothorn, et le Cervin. Le groupe de queue a pique-niqué vers midi parmi les gentianes dans un pâturage sur le sentier du col.
Finalement, toute la troupe s’est réunie vers 13:30 sur ledit sentier. Et tout le monde s’est assis un moment au Refuge Giacomini d’Anzeindaz. La face Sud des Diablerets attire tous les regards, et chacun se demande par où notre patron Engène Rambert a bien pu passer pour initier la première ascension connue des Diablerets depuis Anzeindaz, en 1856.
Le retour sur Solalex est sans histoire, quoique de deux façons différentes : certains ont suivi le sentier tombant droit sur le village, tandis que d’autres ont préféré la route empruntée par les navettes reliant Solalex et Anzeindaz. Finalement nous nous sommes tous retrouvés à l’une des auberges de Solalex, où Lucien a dit à la sommelière qu’elle avait de bien jolies bretelles ! C’est vrai qu’elles étaient décorées de superbes edelweiss grandeur nature.
On assiste aussi à l’arrivée en douceur de deux parapentistes, dont le second fut assez habile pour arriver dans les bras du premier. Il fallait le faire !
Ce fut donc une très jolie course, effectuée sans anicroches et sous un ciel de carte postale. Merci à Lucien de l’avoir si bien organisée.